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philippe Steff

Oujda, capitale de la culture arabe 2018


La capitale de l’Oriental abrite du 13 avril 2018 au 29 mars 2019, l’événement Oujda capitale de la culture arabe. A cette occasion, Poste Maroc a émis le 9 octobre 2018 un bloc de quatre timbres (tirage : 20.000 blocs) et deux planches de timbres-poste (l’une au format paysage, l’autre au format portrait), tirées chacune à 2.500 planches, soit 100.000 timbres au total. Ce qui n’est indiqué ni sur la notice de l’émission, ni sur la boutique web de La Poste Maroc, c’est qu’il existe aussi deux carnets comportant ces timbres.

Les pages 1, 2 et 4 de ces carnets au format plié 148,5x 140 sont parfaitement identiques :

A l’intérieur, en page 3, on trouve : Soit les deux timbres au format paysage : le Bab Sidi Abdelouahab (qui symbolise l’ouverture de la ville vers son avenir, datant de 1325) et le REBAB (un instrument de musique utilisé dans la culture Gharnati)

Soit les deux timbres au format portrait : la Blouza (tenue traditionnelle des femmes de l’Oriental) et la Grande Mosquée (le plus ancien monument de la ville, construit en 1298)

Tous les timbres sont au tarif de 9 dh. Ce qui est remarquable, c’est que les timbres adhésifs de carnet sont très différents des timbres gommés de feuille, et ce n’est pas que par la dentelure : non seulement leurs couleurs sont plus vives, mais aussi leur papier plus épais est blanc brillant aux UV sans marque pho alors que les timbres de feuille sont sur papier jaune aux UV avec un coin pho dans l’angle supérieur gauche. Sur les timbres de feuille, l’inscription « royaume du Maroc » est longue de 21 mm, elle est de longueur 24 mm sur ceux de carnet. En outre, la signature de l’imprimeur est différente : les timbres de feuille sont imprimés par Dar As-Sikkah alors que les timbres de carnet sont imprimés par Philaposte. Tout concoure donc à ce que les catalogues attribuent deux numéros pleins à ces deux types de timbres. Ils le valent bien ! S’il est vrai, ce qui est à ce jour invérifiable, que les carnets n’ont été émis qu’à 500 exemplaires chacun, ils seront, comme les timbres qu’ils comportent, de véritables raretés et les carnétistes que nous sommes verront avec douleur les boucheurs de cases du Maroc démolir les carnets pour en extraire les timbres, raréfiant encore plus ces objets. Nous avons observé le même phénomène sur les carnets n° ACCP 14a de Monaco (armoiries vertes avec signature Philaposte datés 2007) qui étaient rares et qui sont devenus rarissimes après avoir été vendus à la découpe.


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