Dans les ouvrages de référence ou notre « bible » à tous les carnets de France en 4 tomes, Lucien Coutan nous précise quelques définitions concernant la paire royale, les suites impériales et princières, autrement dit les carnets séparés par le massicot ou les carnets se raccordant par leurs numéros de feuille.
Dans le tome 4 relatif à la Marianne de Muller, nous trouvons page 131 un carnet avec une belle variété de pli accordéon et décalage de perforation :
Il s’agit du carnet 1011-C20, série 5.55
En consultant un ancien catalogue de vente, nous trouvons un autre carnet ayant les mêmes particularités : Par contre, le pli accordéon est sur les cases 1,2 et 11,12
En rapprochant les deux carnets, nous nous apercevons que ces deux pièces se suivent dans l’impression grâce au pli accordéon.
Si le numéro de feuille du carnet est pair, les deux carnets sont en position 5-6; Par contre, si le numéro de feuille est impair, leurs positions sont
en 2-3 .
Toujours dans un catalogue de vente, nous pouvons admirer ce carnet ci-dessous où nous observons une très belle variété de découpe faisant admirer une double pub intégrale.
En ouvrant notre livre de chevet, page 131 du volume 2, nous pouvons admirer ce carnet identique au précédent :
Si nous rapprochons ces deux carnets séparés depuis bien longtemps, les retrouvailles fictives sont réelles.
Variété identique que vous pouvez voir aussi sur deux carnets 283-C8 page 17 du volume 3 des Carnets de France.
Ainsi, deux carnets n’ayant pas de numéro d’impression ni même de date d’impression peuvent être « raccordés » grâce à une variété ou une mauvaise découpe.
Nous connaissions les termes de « suites impériales » ,de « paires royales » et de « suites princières ». Aujourd’hui nous pouvons ajouter un quatrième :
Les « paires ducales par variétés » !!
A vos classeurs, si vous possédez d’autres carnets ayant ces particularités, n’hésitez surtout pas à nous en faire part via ce blog
qui est aussi le vôtre.