Enfin ! Six mois après le remplacement de la Marianne de Ciappa par la Marianne d’Yseult, le « carnet » de lettre suivie passe à la nouvelle figurine :
C’est bien le seul changement par rapport aux émissions précédentes et d’ailleurs, une fois de plus, le numéro d’article (017797) reste inchangé. Méfiance donc si vous commandez par Internet ou par correspondance : vous ne savez pas quelle version vous recevrez. Et comme ces articles ne se vendent pas en grosse quantité, vous avez de fortes chances pour que le guichetier du bureau de votre petit village (s’il existe encore), vous sorte un « carnet » antédiluvien.
A ce sujet, rappelons que le « carnet » lettre suivie Marianne de Ciappa sans indication d’indemnisation en marge gauche (n° ACCP PS5a) a fait l’objet de deux versions distinctes :
Au type I, la gravure est fine : le fond est uniformément constitué d’un réseau régulier de points roses. Les yeux, les mains, le menton … sont finement dessinés.
C’est du travail de professionnel !
Au type II, la gravure est grossière : le fond est parsemé de points et de ronds dispersés sans ordre Les traits du visage sont formés de traits approximatifs.
Bref, c’est du travail de cochon !
On peut se poser la question, mais, dans la mesure où les « carnets » au type II ont été vendus sur la boutique web du timbre, on peut envisager que ce ne soient pas des faux …
Vous pourrez vous demander pourquoi je m’obstine à mettre entre guillemets le mot « carnet » dans cet articulet. C’est que, même si La Poste indique « carnet de 5 timbres Lettre suivie à validité permanente valables … » sur le feuillet d’accompagnement, ces articles ne sont pas des « carnets » au sens de l’ACCP (vous trouverez leur définition sur le site de l’Association) : ce ne sont que 5 feuillets séparés accompagnés d’un feuillet de présentation, le tout enveloppé sous blister cristal.
Alors, me direz-vous, pourquoi les répertorier à l’ACCP ? Nous avons deux bonnes raisons (un seule suffirait) /
Ces articles sont la suite des carnets « prêt-à-suivre » qui, eux, étaient de véritables carnets à usage postal même si leur look évoquait plutôt les carnets de chèques,
Ces articles sui generis ne sont pas répertoriés par les catalogues généralistes, ni, à notre connaissance, par qui que ce soit, et il serait dommage pour les générations futures de n’en pas conserver la trace.